Premier 5000
17 septembre 2013 : le départ est proche…nous ne restons à Katmandou qu’une seule journée pour préparer notre expédition. Le massif de l’Himalaya nous attend.
L’équipe est constituée :
– Pema Dorje Sherpa, le chef d’expédition : la quarantaine, guide de montagne depuis plusieurs années, nous profiterons de son expérience, de sa compréhension des situations délicates de montagne et de sa connaissance de la population locale : il aura toutes les prises de décisions finales entre ses mains.
– Chhiring Sherpa, porteur et assistant : le benjamin de l’équipe, grand timide, discret, sérieux et séduisant (ce qui ne gâche rien – moi qui m’attendais à un petit costaud des montagnes au look dépassé J ), sur lequel on peut toujours compter. C’est lui qui porte le gros de l’équipement et qui veille à notre bien être après la journée de marche.
– Romain Joly, voyageur découvreur : novice des montagnes, caractère fort, n’abandonne jamais, il saura motiver les troupes. Il est en charge de la documentation, de la prise de vue des photos et vidéo et de leur rendu.
– Marie Joly, voyageur découvreur: novice des montagnes également, passionnée par les curiosités de la nature, elle sera chargée d’attirer l’attention sur les détails géologiques, écologiques et hydrauliques mais tiendra aussi le journal de bord de l’expédition.
Voici donc l’équipe d’assaut. Ce sont des « durs », aux physiques affutés (si, si !), les personnalités sont affirmées, les motivations attestées. De nombreux autres intervenants entreront en jeu dans cette aventure. Ils vous seront présentés.
L’objectif de la mission : la chaine de montagne de l’Himalaya, surnommée par contraction les « Iles » (en référence à un petit paradis de l’alpiniste), et plus précisément le tour de l’Annapurna : un sommet à plus de 8000 et plusieurs cols secondaires à plus de 7000.
Pour nous, premier trek de montagne, notre idéal, le plus pur, sera le col de Thorung La, 5416 m d’altitude.
Les risques majeurs : 1. L’équipe nouvellement constituée fait apparaitre des cultures, des traditions et des caractères bien distincts : il faudra cependant trouver un équilibre et une unité afin d’atteindre nos objectifs. 2. La période de la mousson n’est pas officiellement terminée. Nous devrons gérer les complications afférentes en temps réel, dans l’adversité.
A l’hôtel Fuji, le siège est général.
Dans notre chambre, se préparent les plus graves décisions concernant le nombre et la composition de notre chargement. L’industrie française n’a pas souhaité fournir d’effort particulier, en revanche, l’industrie népalaise, à pied d’œuvre sur la contrefaçon des équipements de haute montagne, nous permet de compléter notre paquetage à moindre cout.
Le matériel est étudié et limité afin d’obtenir le meilleur rapport poids nécessité. Les vêtements chauds (bonnets, pulls, collants, chaussettes en laine), les guêtres pour les terrains boueux et pour prévenir les attaques de sangsues, les pilules de chlore pour purifier notre eau, les barres de céréales pour l’énergie, une carte au 125000ème et la trousse de secours réduite à son maximum : traitement des ampoules et doliprane pour le mal des montagnes. Une formation est prévue (par 3 médecins volontaires) lors de notre parcours, afin de détenir les clés d’une bonne ascension :
– Acute Mountain Sickness (AMS), High Altitude Cerebral Edema (HACE) et High Altitude Pulmonary Edema (HAPE) n’auront plus de secret pour nous.
Hors de question de faire intervenir un hélicoptère népalais, nous devrons nous ménager, et progresser lentement.
La nuit du départ, le sommeil est difficile à trouver, les questions se bousculent et l’excitation est à son apogée : les permis de trek ont-ils bien été finalisés ? Comment se présenteront les montagnes ? C’est 4500 m de dénivellation qui nous attendent, au cours desquels toutes les difficultés et tous les dangers sont accumulés par la nature. Notre résistance mentale et physique seront-elles suffisantes ? L’esprit d’équipe et l’accueil de la population locale seront-t-ils comme nous l’imaginons ?
Le 25 aout, nous rallions Bhulbule en bus (enfin, ce qu’il en reste !). La ligne est prisée, grâce à nos moyens financiers et nos sponsors, nous disposons tous les 4 d’un siège, mais de nombreux locaux montent et descendent à chaque ralentissement, et s’entassent: nous en profitons aussi pour faire les livraisons de légumes et de bières, au black, et d’écoliers, dans chaque village traversé. Nous profitons par ailleurs d’un fond sonore népalais assourdissant et saturé, prenant naissance dans les enceintes bricolées de notre caravelle.
Les routes sont de moins en moins rassurantes, à peine tracées entre la montagne et la rivière. Je ne comprends pas comment l’équilibre du bus s’établit : soit il manque des roues, soit il manque du sol… J Il faut donc se concentrer sur le paysage. Oui, oui, le paysage.
Nous découvrons un Népal grandiose, les hautes montagnes qui nous entourent, vertes et bleues, sont étagées en rizières. L’eau est omniprésente.
Le restaurant routier sur le chemin nous offre notre premier Dhal Bat : plat traditionnel très largement répandu auprès de nos guides et porteurs : riz, dhal (soupe de lentilles), légumes verts, pain croustillant, pommes de terre au curry, à volonté ! Mmh ! C’est la nourriture quotidienne ici, midi et soir, dégustée avec les mains, entre locaux exclusivement (nous ne pouvons nous assoir tous à la même table, sauf en de rares occasions… L ).
Le petit village de Bhulbule (840 m) se répartit sur les deux berges abruptes de la rivière, reliées par un pont suspendu (le premier que nous empruntons, mais nous en éprouverons plusieurs, plus ou moins récents et solides).
Ici, nous découvrons la vie en montagne, les maisons colorées mi-bois, mi-béton, les lits froids, les toilettes en extérieur, les nombreuses fontaines et la vue splendide le matin en ouvrant nos fenêtres ! L’air est frais et pur, la montagne nous gagne…c’est ainsi que commence notre aventure…
Suivant la difficulté de l’étape, nous marchons entre 3h et 7h environ par jour. Le départ s’effectue entre 7 et 8h (sauf évènement exceptionnel) après un bon petit déjeuner, et l’arrivée entre 14 et 17h. La nuit et le froid nous enveloppent vers 18h.
Les premiers temps, les journées de marche sont très chaudes et ensoleillées. Elles sont ponctuées par la traversée de nombreux torrents de montagne à gué ou nous pouvons nous rafraichir, de petits villages perdus accrochés aux coteaux, de passage de moulins à prières, par des pauses-concombre, Tang (poudre aromatisée à diluer dans l’eau) ou clope pour Pema (!!), des passages en check-post (vérification des permis de trek), par la rencontre avec quelques marchands ambulants (bijoux, pommes, boissons). Nous croisons souvent les enfants qui doivent parcourir quelques km pour rejoindre l’école. Parfois, nous traversons des zones de travaux dérangeantes, comme cet énorme projet de centrale hydroélectrique, à financement chinois (!).
Dès le premier jour, Romain se fabrique un bâton de marche pour rythmer sa progression. Il sera rapidement remplacé par un solide bambou (coupé par Pema lui-même).
Nous pouvons grimper pendant des heures, en empruntant des sentiers de petits cailloux et de grosses ardoises plates, des chemins enracinés de forêt, ou des escaliers aux immenses marches construits par les locaux.
Nous profitons des replats et des pauses pour se rapprocher de cette nature multicolore qui s’offre à nous : les cultures locales, les fleurs et leur parfum puissant, les champs de chanvre, les teintes ocre du sarrazin, mais aussi le gris de la large vallée alluviale, de la pierre, le brillant du schiste, etc. Cette nature est peuplée d’ânes, qui transportent de lourdes charges, de vaches, de yak, de chiens miséreux, de chèvres, de nombreuses volailles (que Romain se plait à imiter, souvent J )
Peu à peu, les rizières et les cultures classiques laissent place à la forêt et à la roche, percée par des cascades immenses et puissantes. A partir de 2000 m d’altitude, nous commençons à craindre l’ombre des grands arbres et le vent frais qui nous glace le dos.
Nous sommes heureux. Les grands espaces, le silence (si ce n’est le bruit de la rivière en crue qui gronde en contrebas, les insectes, et Pema et Chhiring qui chantonnent), le soleil et le ciel bleu ou se détachent les sommets enneigés de l’Annapurna, la vue à couper le souffle, l’activité physique et cette sensation de bonne fatigue le soir.
Nous sommes encore plus heureux, un soir ou, dans le petit village de Chame, nous apprenons la nouvelle tant attendue : nous dénichons un ordinateur et un accès internet pour apprendre qu’Inès est née le 19 septembre ! Nous voilà tonton-tata pour la seconde fois !!! J
Hors de la marche quotidienne, notre rythme de vie est assez régulier et reposant : en arrivant dans le refuge, après décrassage (douche solaire, ou seau d’eau chaude : personnellement, je préfère le seau, c’est plus efficace pour se réchauffer !) nous commandons notre repas du soir. Les commandes sont en effet réalisées largement à l’avance afin que notre hôte ait le temps de s’organiser. Nous passons le temps avec des pots de thé partagés puis nous dinons vers 18h30. Il convient ensuite de précommander son petit déjeuner pour le lendemain ! Les menus divergent peu. Ils proposent : des pates ou du riz frit aux légumes, ou au poulet, des soupes, des momo (sorte de raviolis farcis) et parfois des pizzas et des burgers végétariens. La viande de Yak peut être au menu, mais le mythe veut que les locaux attendent la mort naturelle de celui-ci pour le cuisiner…ce qui ne peut nous garantir la fraicheur et la qualité de la viande ! Pour l’eau, malgré la présence de nombreuses fontaines, et pour épargner notre organisme d’une ingestion excessive de chlore, nous préférons acheter nos réserves au Safe Driniking Water Station, quand cela est possible (et écologique : réduction des bouteilles plastiques).
Les fins d’après-midi sont aussi l’occasion de visiter les villages d’étape, de découvrir l’artisanat local (laine de yak, tissage, bijoux, etc.), les monastères et temples, de faire nos lessives à la fontaine, d’écrire nos aventures, ou de faire du cocooning en lisant au coin du poêle à bois de la pièce commune (mis en route à partir de 3000 m d’altitude seulement).
Mais aussi de rencontrer d’autres équipes de marche, avec lesquelles nous partageons d’innombrables pots de Hot Lemon (citron + eau chaude + sucre ou miel) en discutant et en jouant aux cartes, pendant parfois de longues heures.
C’est ainsi que nous rencontrons :
– Stine (danoise) et Mickael (australien) avec lesquels nous parcourrons de nombreux kilomètres, et leur guide Santosh.
– Et Sam (américain) qui nous accompagnera aussi pendant quelques jours.
– Quelques autres équipes, souvent croisées et recroisées : les 4 espagnols avec 2 guides et 4 porteurs (!!), le couple d’israéliens sportifs et aguerris, les allemands légèrement en retrait, etc. Tous à la conquête du même col.
Excepté festivité particulière, nous sommes couchés vers 20h30…et … nous trouvons facilement le sommeil !
Nous arrivons bientôt à Manang, étape d’acclimatation à 3500 m d’altitude. Nous resterons donc ici deux jours, afin de permettre à notre corps de s’habituer à l’altitude.
L’air est similairement composé de 21% d’oxygène, en revanche, dû à la diminution de la pression barométrique, un même volume d’air contient seulement 80% de molécules. Nos tissus ont donc des difficultés à s’oxygéner, ce qui peut créer : maux de tête, vertiges, nausées, confusion (AMS). Pour le moment, aucun effet n’a pu être relevé dans notre équipe, si ce n’est le souffle qui s’accélère légèrement trop pendant l’effort. Nous prions pour que cela dure !
La marche d’acclimatation consiste à grimper à 3900 m pendant notre journée de repos. C’est ainsi que nous découvrons un magnifique glacier, vibrant et craquant, impressionnant et son lac associé.
Manang est aussi une ville un peu plus importante et dispose d’une boulangerie (!) qui vend des viennoiseries bien appréciées des trekkeurs ! J et un cinéma. Local, le cinéma. Une petite pièce, un poêle à bois, un écran blanc, et nous voilà avec Brad Pitt, devant 7 ans au Tibet, avec le popcorn et le thé compris dans le prix de l’entrée à 2 euros.
Le 24 septembre au soir, le conseil de guerre aboutit à l’établissement de notre plan d’ascension. Après une nuit à Yak Kharkha, à 4200 m d’altitude, si nos forces nous le permettent, nous tenterons d’atteindre le High Camp à 4800 m d’altitude. C’est d’ici, le 27 septembre, qu’à l’aube, aura lieu notre unique et victorieuse attaque.
La clé de la réussite est la lente progression, en ménageant son souffle par des pauses courtes et régulières. Les pauses sont dorénavant ponctuées de thé chaud et d’œufs durs.
Le chapeau a laissé sa place au bonnet. La végétation est rase, voire inexistante maintenant. Nous progressons dans des pentes impressionnantes. Nous parvenons à atteindre le High Camp, après un dernier effort face au dénivelé extrême de 400 m. La fine pluie n’a pas eu raison de notre motivation. Le camp est rustique mais confortable. Le froid est plus vif. Ici, les places sont comptées, et les trekkeurs nombreux.
Un énergumène d’origine chinoise, désormais mythique (plusieurs sources ont aperçu ce personnage et pu recroiser leurs informations), fait son entrée dans la salle commune, dans une surexcitation générale et des cris de victoires : il semble posséder 6 bras (tous munis de bâtons de marche) et 4 jambes. Il est épuisé et ne peut s’exprimer : il aurait parcouru deux étapes en une journée, soit un dénivelé très important, afin de rejoindre son équipe. Un vrai sketch.
Nous nous sentons reposés et en bonne forme physique, sans symptômes d’AMS, pour atteindre le col. Le mental est là, les équipes sont soudées.
Il le faut, pour partir dans la nuit avec nos lampes frontales, vers 4h du matin à l’assaut de Thorung La Pass. Nous gravissons les 616 m de dénivelé, chacun à notre rythme, les divers guides se répartissant parmi les novices. L’ascension parait interminable. A chaque regard vers le ciel, nous pensons atteindre le col, mais la montagne se découvre encore encore, toujours plus haute, toujours plus éclatante.
Le soleil se lève enfin et commence à réchauffer nos doigts gelés. Nous continuons l’ascension.
La dernière pause permet de réunir tous les membres des équipes, et c’est tous ensemble que nous atteindrons enfin le mythique col vers 6h30, dans la joie et dans les larmes de fatigue, devant un horizon spectaculaire.
Le temps est magnifique, le soleil et le ciel bleu sont aussi parvenus au col, en abandonnant le vent derrière eux : les conditions sont donc idéales, la chance est avec nous.
Mais, il faut commencer, déjà, à penser à notre vertigineuse descente, qui s’annonce longue et déplaisante pour nos genoux. Nous repartons vers 7h avec comme objectif la « basse » vallée de Ranipauwa (3760 m).
Le soleil nous chauffe le dos, la vue est saisissante. Nous stoppons quelques instants pour boire un thé chaud, mais le rythme est soutenu jusqu’à Mukthinat, lieu saint. Nous visitons le site ou « l’eau prend feu » : une source naturelle d’eau et de gaz s’échappe de la roche. Nous apercevons ainsi une petite flamme sortant des entrailles de la montagne, un temple a été érigé ici.
Voici le temps d’une soirée de repos et de célébration (surtout !) bien méritée !
Après la pluie intense de la nuit, la vallée nous présente, à la fraicheur matinale, ses magnifiques couleurs d’automne. L’oxygène étant de nouveau accessible, nous reprenons notre rythme de marche, nos explorations scientifiques et nos petites découvertes, de village en village.
Le lit de la rivière est immense, les plissés géologiques surprenants, le vent souffle à nous emporter !
Dans les jours qui suivent, nous faisons étape à Marpha, célèbre pour sa production de pomme : nous ne nous faisons pas prier pour déguster les fruits divins, le jus de pomme, la tarte aux pommes, le cidre, etc ! J
Nous reprenons le bus pour rejoindre Tatopani (afin d’éviter de marcher au bord de la route) : nous arrivons vivants. Pfiou, sans commentaire.
Ici, c’est l’instant détente pour nous aux sources chaudes et douche pour les guides et porteurs (ce qui ne fait pas de mal, une fois de temps en temps, hein ??). La bière fraiche, nos pieds meurtris dans une eau à environ 40 degrés, au bord de la rivière en crue, avec vue sur les montagnes, sous une petite pluie fine. Ah !
Nous continuons notre trek sur les petites sentes, retrouvons la végétation, la forêt et les sangsues, d’innombrables sangsues, qui nous envahissent durant l’unique jour de pluie intense…
Un levé de soleil à Poon Hill plus tard, pour observer la chaine de montagne, et nous voilà rendu, en un temps record à Pokhara, seconde ville du Népal. Ici, la nature n’a plus ses droits, nous revenons à la civilisation. Notre aventure se termine.
Nous festoyons tous ensemble au restaurant au bord du lac, accompagnés par les chants et danses traditionnels népalais. L’heure est à la fête !
Nous en profitons pour visiter Devil’s fall, tentons un levé de soleil à Sarangkot (hélas, très nuageux), embarquons sur le lac pour 1h (Pema et Chhiring n’ont pas l’air d’avoir le pied marin J ) et retrouvons nos amis de trek pour partager une dernière bière.
Le bus nous ramène finalement à Katmandou ou nous découvrons les grands classiques et changeons enfin de chaussures (!).
– Pashupati area (crémation, temples hindous et bouddhistes), Boudhanath (l’une des stupas bouddhistes la plus importante au monde), Hanuman-Dhoka, Durbar Square que vous saurez reconnaitre, Garden of dreams à l’abri du chaos de la ville, Swayambhu et ses nombreux drapeaux brassés par le vent qui envoient leurs prières aux dieux, etc.
– Accueil familial chez Pema : nous sommes invités à déjeuner et avons « la chance » de déguster le vin local, servi un peu trop largement… J
Charmés par ce pays, ses panoramas et ses habitants, le 7 octobre, nous devons pourtant lui dire au revoir, avec une profonde envie de côtoyer à nouveau ses campagnes, et qui sait, ses plus hauts sommets. Everest Base Camp, qui est tenté ?
PS :
– Je tiens à remercier maman, pour son éternel savon de Marseille, qui nettoie comme aucun autre savon ici ! Et pour les doubles gants qui n’étaient pas de trop le jour J !
– Je tiens à remercier Milie d’avoir donné naissance à une si jolie Inès, et encore félicitations !!
– Je tiens à remercier nos compagnons de route, avec qui nous avons partagé un « friendship bracelet » (yeah !la Classe J ) pour avoir franchi le col ensemble : Stine, Sam et Mickael.
C’est beau et très bien rédigé !!! Félicitations à vous deux ! Gros bisous
Super ! Nous sommes ravis de voir que vous avez
passé le Thorang La Pass avec le beau temps et que vous n’avez pas souffert de l’altitude. Nous sommes très fiers de vous.
Bon vent pour la suite … mais nous n’en doutons pas.
Gros bisous des montagnards.
Wahou !!
A défaut de boire une bière avec vous, on boit vos paroles et vos photos, merci !
Biz’
Et bien! Vous nous donnez à rêver en tout cas! C’était comme si on y était, les ampoules en moins…
Bravo et merci les amis!
Je pourrais vous faire partager la pluie lilloise mais non 😉
Et bien, même les ampoules étaient supportables finalement!
J’espère qu’au moins, il fait pas encore trop froid chez vous!
des gros bisous a tous!
yep , ça fait plaisir de voir vos bouilles et celle de Pema!!!!! Gros bisous de nous 4
C’est trop beau !!
Plein de bisous et en particulier d’Ines,…
Vous êtes au top !!
Cool ! J’aime bien vos grimaces
Dsl je lis le blog à l’envers. Pour le coup j’aurais bien aimé une carte postale du népal :/ j’ai pas encore choisi du coup, j’ai du mal à me décider et le temps passe aussi vite que vous ne dévorez les pays…