Les cités d’or du Pérou

Nous voyageons maintenant en terres Incas, à la découverte de ces mystérieuses cités d’or…Le Pérou nous émerveille par ces civilisations anciennes, ses énigmes, ses montagnes sacrées. Ici vous est relaté un voyage à travers le temps, à travers la culture andine, sur les traces des enfants du soleil. Du Lac Titicaca, de Cuzco à Lima, en passant par Nazca, pour rejoindre le nord du Pérou, voici une partie de réponse aux questions établies par ce dessin animé dans les années 1980…

Les mystérieuses cités d’or : série franco-japonaise diffusée dans le Club Dorothée : 39 épisodes de 28 minutes. J’essayerai de faire plus court mais tout aussi passionnant !

Commençons par le commencement…Avant les incas, différents royaumes régionaux se partagent le territoire : la région de Trujillo est peuplée par les Chimu, la région de Lambayeque par les Sican, la région de Lima par les Chancay,  et bien d´autres cultures peuplent les hauts plateaux andins. Toutes ces communautés furent doucement englouties, à partir du XII^ème siècle, dans la civilisation Inca, où seulement quelques 100 000 conquérants prirent possession d´immenses superficies de terre.

Et ce, jusqu´à l´arrivée des espagnol : le 16^ème siècle  est un siècle marquant pour l´Amérique du Sud, le Pérou. Pizarro et ses troupes provenant des 4 coins de l´Europe débarquent à plusieurs reprises sur le continent : accueillis alors par une population indigène (affaiblie par les maladies occidentales) les bras chargés de fruits, de viande, de poisson, de chicha (bière locale). Hélas, les conquérants recherchent eux de l´or et de l´argent ! A bord de leurs gigantesques voiliers, ces hommes sans pitié partent à la conquête du Nouveau Monde (désignant l´Amérique et l´Océanie au XVI^ème siècle à propos des expéditions au delà de l´Atlantique).
Ils pillent les temples, les maisons, massacrent les indigènes. A bord de ces navires, ce sont des hommes avides de rêve, d’aventure et d’espace, à la recherche de fortune. Ils sont insatiables.
Afin d’assoir leur supériorité, ils s´emploient à conquérir l´âme des peuples et leur religion locale, interdisant le culte des ancêtres, et organisant des cérémonies où ils brulent les idoles précolombiennes. A coté de cela, l´exemple est donné de la religion catholique et de nombreux saints sont canonisés à cette période : Santa Rosa de Lima, qui fit vœu de chasteté et dormait sur un lit de verre et de vaisselle pilés, San Juan Macias qui conseillaient les nécessiteux et San Martin de los Porres : premier saint noir du nouveau monde.

Mais concentrons-nous sur la naissance de la civilisation Inca : Manco Capac et sa sœur Mama Ocllo, enfants du soleil, émergent du lac Titicaca pour fonder une nouvelle civilisation dans la région de Cuzco. C´est face à cette immense étendue sacrée, d´un bleu profond, que commence notre voyage…

           

Le lac Titicaca nous apparait un vendredi ensoleillé de mai, à travers les vitres sales du bus. Notre véhicule et nous passagers, sommes embarqués sur deux chalandes distinctes pour rejoindre Copacabana.  C’est dans cette petite ville touristique au bord de l’eau que nous retrouvons Audrey et Mélanie, qui nous rejoignent pour quelques jours…

            

Nous gravissons les petites montagnes alentours, pour gagner notre panorama et notre coucher de soleil avant de fêter nos retrouvailles dans une brasserie locale du centre.

Le lendemain, après une nuit plus que réparatrice pour nos deux nouvelles  voyageuses, dans un hôtel plus que rustique, nous partons, en bateau, à la conquête d’Isla del Sol. Nous sommes déposés dans la partie Nord de ce magnifique sanctuaire, originellement peuplée d’indiens d’origine quechua et aymara. Avec ses trois petits villages typiques, l’ile reste un coin de nature préservée. De ruines incas, au rocher puma. De miradors en miradors, nous pique-niquons dans les hauteurs. Notre souffle est coupé, certes par un manque d’oxygène mais surtout par la beauté des paysages !

 
 
     
        
 
              

Nous trouvons une petite auberge où nous signons l’arrêt de mort des chaussures de marche de Mélanie : dure première journée pour ces dernières !
Nous faisons le tour du petit village aux ruelles pavées de Yumani : les seuls habitants qui se laissent croiser sont 2-3 lamas et quelques moutons. Après un bon souper traditionnel, le marchand de sable vite passa.

Notre retour sur Copacabana est en fête : la Fiesta de las cruces. Où toutes les croix s’habillent de leurs plus belles parures afin de défiler d’églises en églises. L’occasion pour nous de découvrir le folklore péruvien. Des vêtements traditionnels aux danses, tout en buvant tout son saoûl !

  >
             

Après un petit saut obligatoire par La Paz (qui n’a jamais rêvé de visiter cette belle capitale bolivienne – voir article Retour à l’école en capitales boliviennes), afin de retrouver nos passeports, nous partons vite en direction d’Arequipa.

La cite blanche se déshabille pendant le free tour de la ville, nous livrant ainsi ses secrets : elle fut une base importante de ravitaillement pour les produits agraires de l’empire inca, avant d’être envahie par les espagnols qui y laissèrent leur traces architecturales.
Dominée par le volcan semi-actif Misti, traversée par el rio Chili, centrée autour de sa place des armes, la ville nous offre aussi une visite sensationnelle du couvent de Santa Catalina : l’un des plus grands couvents au monde, une ville en plein cœur de la ville. Un petit joyau. 20 000 m² de dédalle de pierres, des jardins, des cloitres, de chapelles, datant de 1579.
Les foyers des anciennes cuisines ont été allumés, à la nuit tombée : nous voici plongés dans la vie du monastère, transportés hors du temps par les explications de la guide…

  
      >

      >
         
   
         

D’ici, nous partons nous promener dans le canyon de la Colca : l’un des canyons les plus profonds au monde, avec 3400 m de devers. Quand on le domine, que l’on observe le vol silencieux des condors dans les courants ascendants du matin, notre seule envie est de plonger dans ces mondes qui nous paraissent souterrains…et de découvrir l’oasis tant promise !
Ainsi, accompagnés de notre guide aux yeux enchanteurs (!!) mais aux connaissances de la vallée précieuses, nous descendons…Le trajet est superbe, impressionnant, quelque peu peuplé de touristes. Nous apprenons les animaux, les plantes médicinales. Nous nous baignons dans la piscine de l’oasis… avant d’entamer une remontée de 1200m le lendemain, pendant quelques 3h, au petit matin ; quelques courbatures s’en suivent…
Heureusement, un bon petit déjeuner nous attend au village de Cabanaconde…

  
 

      

 
 
  
 

 
    

        
  
 

 
 
 

   

 

Nos amis les incas sont aussi passés par ici : en attestent les magnifiques terrasses sur le chemin du retour !

 

 

   

Nous rentrons à nouveau dans les terres péruviennes, en nous éloignant de ces mers, en direction de Cusco, juchée à 3400 m d’altitude, capitale de l’empire inca. Ici, quelques rues portent encore les traces de leur passage : les murs originels incas, la forteresse de Sacsayhuamán. Se mêlant à l’architecture du XVI^ème siècle : la cathédrale, la place centrale, le marché où nous dégustons un merveilleux ceviche et emmagasinons quelques vitamines dans les jus de fruits fraîchement pressés. Nous gravissons la montagne et profitons d’une vue sur les lointaines vallées. Le quartier de San Blast, quartier bohème aux portes bleues nous charme.

 
     
    

                   >

Nous préparons notre expédition,  sur cette célèbre bonne vieille montagne (Machu : vieille. Pikchu : montagne, sommet en Quechua). Une expédition un peu compliquée, pour faire économe, dans ces immenses montagnes vertes peuplées de légendes. Des légendes, en effet, car cette ancienne majestueuse cité inca du XV^ème siècle pose encore beaucoup de questions… résidence de l’empereur Pachacútec ou sanctuaire religieux ?

 
   
          

Nous prenons alors un transport jusqu’à Hydroelectrica, dans la vallée du rio Urubamba. De là, il nous faut marcher 2h30 le long d’une voie ferrée afin d’atteindre Aguas Calientes : petit village ultra touristique, dont la seule richesse provient de sa localisation, ancré à flanc de montagnes disproportionnées. La croissance de ce village fut soudaine (et donc plutot ratée), déclenchée par la découverte de la cité en 1911 par l’américain Hiram Bingham.

               

Du village, nous partons au petit matin, gravir nos premières marches dans la jungle humide, envahie de moustiques. En moins de 2h, nous sommes à l’entrée du site…et découvrons enfin la cité : porte du soleil, pont de l’inca, temple du condor, fontaines,maison du gardien, habitations diverses. A défaut de pouvoir escalader Huayna Picchu (jeune montagne) – dont les tickets d’entrée sont soldés une semaine à l’avance -, nous partons à l’assaut de Machu Picchu, bien moins fréquentée : l’ascension d’1h30 nous offre une vue imprenable sur la cité et la région ! On en aurait presque le vertige !

          
           
  
        
                 

A l’origine, huit chemins incas menaient à ce centre administratif très isolé dans le territoire sacré de Cusco. Que de marches pour relier toutes ces terrasses…

Les espagnols se sont fortement désintéressés de cette région isolée. Le site serait ainsi tombé dans l’oubli, contrairement à d’autres territoires, placés sur les axes économiques majeurs qui eux, se  conquéraient. Pourtant, les paysans locaux auraient continué de cultiver ces terres, sans pour autant urbaniser.

 
   
  
        
  
         
     

Nous nous promenons la journée entière, au travers de ces édifices de pierre de grande qualité. Au détour d’un chemin, nous écoutons les guides : voici los espejos de agua  (miroir d´eau) qui reflétant parfaitement le ciel étoilé, permettaient une observation plus aisée des constellations.

 
  
            
 

Voici venu le temps de l´anecdote : en quittant cette majestueuse cité, à l´est de la Cordillère des Andes, aux limites de la forêt amazonienne, au petit matin pour découvrir la vallée sacrée, nous trouvons là, coincé dans un fossé, un homme : il est 5h du matin. Saoûl, en  état de choc, ou en hypothermie (ou les 3), nous ne savons dire depuis combien de temps il est ici, mais il a l´air paniqué… Je le comprends, en contrebas, la rivière, au débit impressionnant, gronde, prête à l´emporter ! Nous faisons une chaine humaine pour le sortir de là. Le voilà soulagé !

La vallée sacrée, en son cœur, coule la rivière Urubamba. Grenier de l´empire inca grâce à ses terres fertiles, la vallée était aussi un site stratégique gardant l´entrée de la jungle. Les sacerdotes (prêtres) la considéraient comme étant la projection terrestre de la voie lactée.

Dans le charmant village de Ollantaytambo (village qui a conservé son plan d´origine inca intact), qui n´a rien à envier à nos petits villages de campagnes, avec ces jolies rues pavées, son système d´eau traditionnel, sa petite place centrale et ses petites auberges ;  nous prenons ici les services d´un taxi (nous sommes 4, nous pouvons nous offrir ce luxe !) pour découvrir des sites alentours surprenants !

Au détour d´une route sinueuse, jamais nous n´aurions imaginé découvrir cette palette de peintre : les salines de Maras. Les milliers de petits bassins, alimentés par une rivière naturellement chaude et chargée en chlorure de sodium, prennent des couleurs blanches à ocres : suivant la période de récolte de la fleur de sel, du sel, la couleur des bassins prend de nombreuses nuances.  Nous arpentons ce site, existant bien avant les incas, mais toujours en exploitation ! Un endroit rêvé pour faire des photos…et quelques achats ! (j´avoue que le chocolat à la fleur de sel était…mmh !)

     

L´occasion pour nous aussi de voir un ancien centre expérimental agricole inca. Si ! Le site de Moray s´apparente à un amphithéâtre immense, avec ses nombreuses terrasses circulaires, aujourd´hui couvertes de gazon.  Chacune des terrasses possède ainsi son propre microclimat et un système d´irrigation évolué, permettant ainsi d´améliorer les rendements agricoles, et peut être même d´implanter de nouvelles plantes exotiques dans la vallée.

  

Le vent nous glace, mais le soleil perce à travers les nuages, et la vallée n´en est encore que plus splendide ! (pour ceux qui regardent le paysage évidemment…car il y en a qui dorment…après tout, c´est les vacances !)

 


    

Après un trajet en bus quelque peu difficile (film péruvien à l´humour impénétrable, puis musique toute la nuit, tout ceci, à plus de 105 dB – limite en discothèque), nous arrivons à Nazca.

Grâce à 2 amies précieuses, et pour nos 30 ans, nous avons la chance de survoler les célèbres géoglyphes découverts en 1926  dans le désert : les lignes de Nazca (civilisation pré-inca). Bien que leur signification ne soit complètement élucidée, il semble que ces dessins (baleine, condor, astronaute, araignée, colibri, et tant d´autres et ces grandes lignes tracées au sol) soient des temples à ciel ouvert, afin de prier pour un retour de l´eau dans la vallée dorénavant asséchée. Les offrandes semblaient être humaines en ces temps…et les têtes, séparées des corps… ??

Nous survolons dans un petit avion 5 places, pendant une trentaine de minutes ces étranges sigles. Nous en sortons un peu brassés, mais vivants et que plus intelligents !

                        

Nous devons maintenant rejoindre la capitale pour y déposer nos deux compères de voyage…

Lima nous apparait sous un ciel couvert et gris. Grande, polluée, bruyante.

Nous trouvons refuge dans la Ciudad de los Reyes (ville des souverains) dans le quartier de Miraflores, tout indiqué pour les touristes : une belle maison coloniale, propre et ultra sécurisée. Le quartier lui aussi est propre et sécurisé, encombré de restaurants et de bars.  En quelques pas, nous sommes place Kennedy, où le petit parc aux chats s´emplit de Limeños de toutes générations le dimanche, pour danser.

Nous nous laissons guider avec le free tour du cercado (centre-ville): nous débutons la visite par la relève de la garde, place d´armes. Chaque petit soldat, tout de bleu et rouge vêtu, effectue ses petits pas, en rythme ! Au cœur du vieux centre, nous trouvons la superbe cathédrale (et le mausolée de Pizarro : fondateur de la ville. Ici, nous ne sommes plus en pays inca), mais aussi les anciennes fondations de la ville. Nous nous dirigeons vers le marché, dont la seule richesse réside dans ses bonnes affaires (mais pas tellement dans son originalité – nous voyons toujours les mêmes produits !)

  
                     

  

Finalement, peut-être la tête au départ, et surement car le guide parle tellement vite, nous n´écoutons pas grand-chose de l´histoire de la ville, mais retiendrons particulièrement de cette visite, la dégustation de Pisco au maracuja ! Et nos dégustations de Pisco Sour qui s´en suivent…

Lima, c´est aussi l´océan où les surfers et les parapentes se rencontrent. Où les danseurs de capoeira se mêlent aux danseuses de cerceaux et aux enfants qui pédalent.  C´est aussi Chinatown, c´est aussi un bon restaurant jordanien. Et c´est aussi une épreuve de marathon, qui, bien que le soutien moral ait été présent, s´est terminée en semi-marathon, avec quelques problèmes technico-gastriques : et oui, n´oublions pas que nous sommes en terres sud-américaines !

Avant de repartir sur la trace des mystérieuses cités d´Or du Pérou, nous faisons un écart pour visiter le monastère de San Francisco. A nouveau, c´est un superbe couvent ! Un beau cloitre, de belles céramiques murales, une bibliothèque avec des escaliers en colimaçon où chaque grand enfant aimerait se perdre quelques temps… des somptueuses coupoles en bois et, et. Bien loin des rayons du soleil, le premier cimetière de Lima (jusqu´en 1808), où repose quelques 70 000 squelettes dans un dédale de petites ruelles souterraines et sombres: les catacombes.

 

Nous quittons Lima pour le nord du Pérou. Audrey et Mélanie quittent Lima pour la France. Nous les chargeons de nos souvenirs de voyage et continuons nos aventures avec les incas, un peu plus légers ! Sans oublier des les remercier pour les moments passés !

C´est à cet instant que nous partons à la découverte de la cordillère blanche : Romain vous raconte ici nos péripéties…

Quand tu parcours la terre et le ciel, au Pérou, tu deviens expert en civilisation inca. Tu comprends comment cet immense empire a su, tout en conquérant des territoires, respecter la multiplicité socioculturelle. Dépourvus d´un système d´écriture, tu déchiffres leurs fresques, leurs divinités, leurs cérémonies (culte des ancêtres, culte du soleil et des astres). Leur respect de la nature, leur architecture résistant aux séismes, leurs méthodes agricoles, leurs systèmes de redistribution des denrées, démontrent leur intelligence : tu cherches à te plonger dans ce monde inca, à retrouver ton chemin à travers sacrifices humains, enterrement de personnes vivantes, immenses temples, ou médecine traditionnelle. C´est passionnant !

Nous continuons notre chemin vers Trujillo, dans la vallée du fleuve Moche, au bord de l´océan. Tant la ville (berceau de la culture péruvienne, avec la présence du célèbre poète César Vallejo), que les cités en adobe que le front de mer nous charment !

La vie semble douce (nous retrouvons des températures clémentes), quand nous prenons notre petit déjeuner au soleil, en terrasse avant d´aller investiguer la ville aux milles couleurs : La place centrale est très bien conservée et les bâtiments admirables : maisons coloniales, cathédrale. Nous assistons à un grand défilé pour le dimanche de pentecôte.

       

Nous arpentons les rues piétonnes. C´est ici qu´on nous embarque dans un circuit touristique pour découvrir les sites précolombiens alentours : nous partons à la journée visiter las huacas del sol y de la luna : deux immenses temples construits en adobe (briques d´argile mélangées avec de la paille, des coquillages, de l´eau. Impressionnant ! La civilisation Moche construisait ici temples sur temples, toujours de plus en plus hauts, toujours de plus en plus grands. Ils étaient passés maitres en termes de métallurgie et d´irrigation, avant d´être engloutis par El Niño et plusieurs tremblements de terre successifs.

             

Bientôt suivis par la civilisation Chimu, qui quant à elle, érigea entre 850 et 1470 après JC,  la plus grande cité en adobe du monde : Chan Chan. Salles de cérémonies, temples, salles mortuaires, salle des offrandes, tombeau, réservoirs d´eau. C´est une ville entière de 20 km² qui fut construite en argile ! Nous visitons ce labyrinthe dans une atmosphère mystique, la fumée produite par les agriculteurs du coin envahissant le site. Il reste difficile de s´imaginer la splendeur de cet empire à l´époque, le site ayant fortement été érodé par le vent et la pluie durant des siècles.

    

Pour se détendre après une journée d´explications de civilisations anciennes en espagnol, ou va-t-on ? A Huanchaco. Au bord de l´océan. Où la petite passerelle de bois nous permet d´observer les pêcheurs (presque tous entre amoureux, scellant leur destin à un hameçon), les surfeurs et les embarcations typiques en roseau (caballito de totora) des marins.

 

Et le jour déclinât, et la nuit tombât. Nous rentrons dans nos pénates. Et avec plein de belles images en tête, nous quittons bientôt le Pérou pour nous rendre en Equateur.

Avant de nous quitter, il nous faut conclure sur ce beau pays. Nous pouvons ainsi attester que le Pérou est accueillant, le Pérou est plein de couleurs. Le Pérou des campagnes reste traditionnel et préservé. Les paysages sont incroyables.

La visite de nos deux compères nous aura remise sur les rails du voyage, avides  à nouveau de découvertes, à la recherche des meilleures glaces à la dulce de leche du monde ! A vous amis qui n´avez jamais gouté, nous serons en mesure de vous rendre une thèse à ce sujet à notre retour…

A bord du grand condor, ou plutôt à bord d´un bus si haut que tu en as le mal de mer (tu recherches souvent un sac plastique…) nous quittons les cités d´Or pour la chaleur équatoriale. Ah, ah, ah, ah, ah, qu´il va être bon de se dorer sur les plages…Précisons, au Pérou, que tu t´appelles Esteban, Zia, Tao, Marie ou Romain, tout le monde est filmé en entrant dans le bus : sécurité oblige… !? Nous nous amusons donc avec les cameras…

Les Cités d’Or, pour nous, c´est terminé. J´espère que vous aurez pu retrouver dans ce texte votre générique favori. Ah, ah, ah, ah, ah ! Pour ceux qui ne savent pas, Esteban est un orphelin d´une douzaine d´années, qui accompagné de ces deux compagnons Zia et Tao, part à la recherche de son père disparu dans le nouveau monde, dans les cités d’Or.

Ces enfants du soleil, et le petit documentaire qui suivait la série, sur la culture précolombienne, narré par Jean Topart, eurent énormément de succès et sont encore en tête des téléchargements de dessins animés sur le net !

Pour finir, une petite citation d´Esteban : « Ton destin est sans pareil, l‘aventure t’appelles, n’attends pas et cours vers elle ».

C´en est assez. Je ne vais pas encore vous servir le même refrain. Rendez-vous en Équateur !