Nous avons trouvé, au centre de Saint-Pétersbourg, une auberge de jeunesse intégrée dans un grand espace culturel et artistique. Les œuvres éclectiques et les expositions sont omniprésentes dans l’immeuble. Sur le toit, une immense terrasse a été aménagée. Les soirées furent agréables au café attenant. L’exposition “Don’t play with water” m’a interpelée.
C’est ici que nous avons posé nos bagages pendant 5 jours. Dans une cage à lapin (!!!)
Saint-Pétersbourg, fondée en 1703 par Pierre le Grand est une très grande ville, construite sur un ancien marécage. La Neva se démultiplie en de nombreux canaux avant de se jeter dans le golfe de Finlande. Au début des années 1920, Saint-Pétersbourg perd son statut de capitale (–> Moscou), après la révolution d’octobre, pendant la guerre civile russe (1918-1923) et sera maintes fois rebaptisée (Petrograd, Leningrad).
Nous avons été courageux et avons traversé la ville de part en part, à pied sous un soleil de plomb. La ville est très vivante : beaucoup de passants, beaucoup de voitures, beaucoup de pollution, peu de vélos, beaucoup de publicités, quelques parcs (notamment l’ile de Pierre-et-Paul ou se trouve une forteresse servant initialement de rempart aux attaques suédoises : le site ne fut finalement le théâtre d’aucun combat, mais servi de prison politique jusqu’en 1917) ; des rues très larges, rectilignes, difficiles à traverser (toute l’architecture de la ville a été réfléchie dans son ensemble avant de débuter les travaux). Mais surtout quelques monuments historiques magnifiques :
Cathédrale Saint Isaac, les colonnes rostrales de l’ile de Vassilievsky, l’académie des arts, l’ermitage et sa grande place, ou trône la colonne d’Alexandre Ier.
La longue file d’attente pour entrer dans ce musée nous a permis de rencontrer une jeune russe avec qui nous avons échangé en anglais sur Saint-Pétersbourg, Paris, la situation économique et politique de nos pays, etc. Dans le musée, de nombreuses collections (peintures françaises, italiennes (La Madone et l’enfant, Léonard de Vinci), hollandaises, antiquités grecques, ancienne Égypte, etc) mais surtout des locaux somptueux! C’est l’impératrice Catherine II de Russie qui débuta la collection des œuvres en 1764.
La peinture et le dessin ont ici une place majeure : de nombreux locaux s’installent dans les parcs ou les rues pour saisir la beauté de la ville et exercer leur talent.
Pour sortir de la ville, nous décidons de visiter le palais de Peterhof et ses 140 fontaines, à 30 km à l’ouest de Saint-Pétersbourg. Pour s’y rendre, nous prenons le métro, puis une marshroutka (sorte de mini bus dont les lignes sont assez bien définies). Le parc est très agréable et les jeux d’eau font des heureux!
Les russes:
Le pays ne serait-il pas des plus accueillants…!?!?
En Russie, en plus du visa, il faut que l’hôtel nous enregistre auprès du gouvernement. A priori, l’opération doit être réitérée pour chaque lieu de résidence supérieur à 7 jours. On se sent un peu surveillé…
Aussi, rares sont les russes qui ont envie d’échanger en anglais. Ils ne nous apparaissent pas très friendly (on a souvent l’impression de les déranger). Pourtant, nous avons rencontré des gens sympathiques et quand on spécifie qu’on est français, le courant passe un peu mieux : les russes semblent attirés par la culture et la langue française.
Par ailleurs, les femmes russes sont toujours très bien apprêtées : petite robe colorée, souvent courte et transparente, ongles faits, coiffure impeccable, haut (très hauts) talons, etc. (mais bon, elles, elles ne sont pas en “tour du monde”)
Infos ++
– Nous avons été interpelé par Dutch l’ambassadeur, depuis son balcon, pour nous dire bonjour
– Les poses photos, c’est incroyablement typiquement russe : genre pose mannequin de ces dames, sur toutes les photos! C’est drôle! Et en plus, ils adorent poser devant leurs monuments pour leurs photos de mariés !
– 25 a 30 % des eaux usées ne sont pas traitées. Pfft! Tout dans la Neva, puis dans le golfe de Finlande, qui, peu profond, permet d’assurer une épuration naturelle … (!) un peu juste pour 5 millions de personnes… ? Par ailleurs, ici, personne ne boit l’eau du robinet, et nous non plus!!
– Saint-Pétersbourg est souvent inondée. Notamment quand les vents d’ouest, très forts, empêchent la Neva de s’écouler dans le golfe!
– Moustique : 1 Marie : 1
– Atelier de forage derrière la Cathédrale Kazan
– Coté souvenir, on n’échappe pas aux œufs et poupées russes
– Au passage, un petit élevage d’esturgeons : bon, on a pas vu d’esturgeons, mais on a gouté le caviar!
Moustique 1 / Marie 1
Allez vous tenir le compte pendant 13 mois ?
!
Nous aussi on avait bien apprécié le palais de Peterhof !
Et pareil… on les a pas trouvé très friendly les russes…
Bonne continuation, et mollo sur le caviar
Tonton Alain aimerait surement beaucoup les tenues vestimentaires des femmes russes!!! 😉
+1 pour le T-shirt Marathon qui fait le tour du monde !
J’aime les petits clin d’oeil hydrogéol :p
J’apprécie également ce clin d’oeil à tes amis hydrogéologues. Ca n’a pas l’air de déranger les foreurs russes de forer à 2m d’un monument. Cotrasol n’a qu’à bien se tenir ! Enjoy !