Japon

TOKYO

Nous arrivons au Japon, à Tokyo, le 13 aout, lors de l’O-Bon, fête traditionnelle bouddhiste, célébrant les ancêtres, qui attire de nombreux touristes.

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Nous voyageons depuis Pékin en avion (ça faisait presque longtemps!), contents de retrouver le tarmac, un service irréprochable, un plateau repas, des films à dispo en anglais et en français, etc. Romain obtient même les préférences du stewart brésilien, qui s’occupe bien de lui :) (Mais je surveille…).

Pour clore l’aventure chinoise, je visionne Mulan, qui, en fait, pour ceux qui ne s’en souviennent pas, retrace l’histoire d’une attaque mongole vers la Chine, via la grande muraille!

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Nous arrivons à notre hôtel traditionnel (tatamis) en milieu d’après-midi pour nous reposer un peu en attendant Alexia et Antoch qui nous rejoignent le soir même. Bien que le toit terrasse de l’hôtel soit très agréable, et bien aménagé de plantes et de transats, nous déciderons rapidement d’aller explorer le quartier animé par de nombreux bars et restaurants!

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Notre première commande au restaurant nous aura valu un bel éclat de rire : n’ayant pas de menu avec des images, nous commandons, avec l’aide du serveur (???) notre repas qui se résumera finalement à : une mini brochette de viande (3 bouchées), une mini brochette de poisson (3 bouchées), et 4 beignets de poulet. Pour 4 personnes, c’était un peu juste! Mais question d’entrainement : on s’améliorera par la suite! :) Je laisse le soin à Romain de vous décrire nos découvertes culinaires dans sa rubrique !

La découverte de Tokyo commence!

Le contraste face à la désorganisation chinoise est saisissant.

Nous commençons notre périple par le célèbre croisement de Shibuya ou les voitures et les piétons s’entremêlent dans une organisation parfaite. Sur cette même place se trouve la statue d’Hachiko, ce chien si fidèle, qui, quotidiennement, durant 10 ans, attendit toujours son regretté maitre à la sortie de son travail.

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Nous marchons sous une chaleur étouffante (il fait 37 degrés) à travers la ville et visitons de très nombreux parcs : Meiji Jingu (une immense forêt), Kokyogaien (le jardin impérial), Yoyogi-Koen et son impressionnante serre, etc!

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De manière générale, les parcs sont immenses et se trouvent en plein centre-ville, parfaitement intégrés dans les immeubles de verre. Ils possèdent souvent un plan d’eau, un jardin intérieur fleuri au printemps (d’iris notamment), ou de roses en été, un endroit zen ou la pierre trouve sa place. Partout dans les parcs sont disséminés de petits chalets de bois propices à la méditation et au repos.

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Souvent, au cœur du parc, nous découvrons un sanctuaire ou un temple (kanji) et une porte (torii). Avant d’entrer sur un site sacré, la tradition bouddhiste veut que chacun se purifie les mains et la bouche, grâce à ses petites fontaines (temizuya).

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Il est possible d’émettre, sur un petit papier ou sur une planchette de bois, moyennant une offrande, une prière, qui sera “écoutée” par les moines le soir même…

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Pendant nos nombreuses visites, nous aurons la chance, un soir, d’assister à une veillée pour célébrer les ancêtres, chacun symbolisé au cœur du temple grâce à une petite lanterne de papier. Les moines prient et chantent, puis les lanternes sont brûlées sur un énorme bucher. Le moment était émouvant.

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A l’opposé du calme de la nature, nous découvrons d’immenses rues passantes, ou les voitures et piétons sont très nombreux, ou chacun suit sa ligne de conduite respectueusement. Nous voyageons beaucoup en métro afin de couvrir les distances importantes.

Les avenues sont encombrées d’enseignes lumineuses, de spots publicitaires projetés sur écran, d’immeubles entiers de jeux vidéo, jeux de pinces, de chance, de danse! Des « Amusements » comme ils disent!

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Nous visitons le quartier de Golden Gai, originellement réservé aux locaux pour faire la fête le soir, dans des bars minuscules, ou les places coutent cher. En journée, on dirait plutôt un quartier fantôme…

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Alexia et Antoch testent un bar ou les (très) jeunes serveuses sont habillées comme…euh…difficile à dire… Elles sont là pour te servir, et t’appellent “maitre” et “maitresse” et peuvent se comporter comme un chat, si le client le demande. Il faut le voir comme un jeu de rôle rigolo (même si parfois, cette expérience aura mis nos 2 amis mal à l’aise…les Japonais auraient-ils un “problème” avec la représentation de la femme-enfant? – oui – )

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De nombreux autres endroits permettent de faire la fête à Tokyo, pour sortir dans les clubs ou aller au karaoké. Le karaoké : les japonais en sont fans, et le quartier de Ropongi est une bonne adresse pour aller louer une petite salle avec un groupe d’amis pendant 2h, chanter et boire à volonté. Romain et moi n’avons finalement pas eu l’occasion de tester… L

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Nous “visitons” des centres commerciaux immenses, des villes entières fourmillent sous terre, dans les stations de métro, la consommation est énorme! La France est souvent à l’honneur pour dénoter un certain standing, que ce soit pour les vêtements ou la nourriture.

En voulant tester une capsule (sorte de distributeur de goodies) et pensant acheter une petite culotte (histoire de renouveler :) ), j’achète…une petite-petite-petite-culotte…pour iPhone. Drôle. Mais pas pratique.

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:)

Nous préparons notre départ pour le Mont Fuji le lendemain…Romain vous raconte…

 

MT FUJI

Nous avons choisi de faire une petite activité en dehors des grandes villes du Japon, et cela pouvant se faire facilement dans notre court laps de temps.

Après quelques recherches, une ascension du mont Fuji de nuit avec levé de soleil depuis le sommet s’est imposée comme THE choix. Package d’informations reçu par email, avec 2 PDF résumant les activités ainsi que les toutes les indications de sécurité et les équipements nécessaires.

Réveil à 5h45, et un petit coup de JR Line plus tard, nous voici à la station de Shibuyu en ce vendredi 16 au matin pour un départ à 7h30. L’organisateur par lequel nous passons s’appelle Big Holiday, les autres participants sont surtout Japonais, mais il y a aussi Tony et Penny, 2 militaires américains musiciens, ainsi que 3 autres français. Par chance, l’accompagnatrice parle plutôt bien anglais et nous résume les nombreuses informations distillées aux voyageurs japonais. 2h de bus plus tard, nous arrivons à la station 5 du Mt Fuji.

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L’organisation nous répète à plusieurs reprises les consignes de sécurité, le guide de montagne qui nous accompagnera parle lui aussi un peu anglais, suffisamment pour nous transmettre les petites infos importantes. Les japonais sont globalement peu sportifs et ont besoin qu’on les guide dans toutes les étapes de leur ascension, le guide de montagne nous impose alors un rythme particulièrement lent, nous obligeant régulièrement à faire des pauses, nous faisant marcher par groupe de 2 ou à la queue leu-leu, nous conseillant de nous masser les muscles des jambes, de prendre des grandes inspirations pour vaincre l’altitude… Le vrai parcours du combattant pour nous est de ne pas doubler tout le monde et partir en mode « solo » … Heureusement, le guide nous sentant trépigner nous laisse à plusieurs reprises partir en amont du groupe afin que l’on puisse se dégourdir les jambes ! Le ciel est plutôt bas en cet après-midi de balade, et les nuages nous bloquent la vue jusqu’à la Toyokan Mountain Hut et ses 3200m.

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L’ascension se fait en 2 étapes pour nous, tout d’abord la montée jusqu’à notre « hôtel » de la station 7, entre 11h30 et 16h. Puis la montée au sommet entre 23h et 3h30. Le soleil est sensé apparaitre ce samedi matin vers 4h55.

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Entre temps, nous mangeons un « hamburger » (un steak haché), accompagné d’une soupe miso et de riz ; et nous essayons de dormir un peu dans un des grands dortoirs de la Hut avant de reprendre la route.

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La 2ème partie de l’ascension est un peu plus dure, cette fois les groupes se suivent les uns après les autres sans discontinuer, plus le sommet approche, plus le froid se fait ressentir.

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Une fois au sommet, station 10, les plus vaillants, dont nous faisons partie, choisissons, même s’il fait encore nuit, de faire le tour du cratère. Le ciel commence à s’éclaircir et le paysage lunaire se dévoile sous nos yeux, c’est magnifique ! Nous montons au plus haut point du volcan, 3776m, c’est fait ! Le soleil apparait en face de nous, c’est impressionnant de beauté, la nature se dévoile autour du volcan, les lacs, les forets…

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La descente commence sur les chapeaux de roue, il nous faut rejoindre le reste du groupe ayant déjà entrepris la descente ; et hop, en 20min de courses dans la poussière volcanique en doublant tout le monde et en évitant tant bien que mal de se fouler une cheville, nous voici réunis.

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Dispersion des troupes, chacun peut enfin marcher à son rythme, le point de rendez-vous nous est une fois de plus redonné, ainsi que les quelques indications d’intersections à surveiller. Nous partons donc tous les 2 à un bon rythme de marcheurs, et redescendons à la station 5 à 8h26.

Montée (à la Japonaise) : 9h
Tour du cratère : 1h30
Descente (à la Française) : 2h

Apres avoir pris une petite collation et échangé nos chaussures de marche contre nos paires de tongs, nous patientons sagement sur la « place » de la station 5 en lisant et discutant avec nos nouveaux amis américains.

Départ à 11h30, direction l’Onsen Fujigoko. Les Onsens sont des bains issus de sources volcaniques et dans notre cas l’eau est chauffée par le Fuji. La particularité de ses bains c’est qu’il faut être nu ! Les hommes et les femmes sont donc séparés dans 2 zones différentes. Pas de chance pour Tony et Jenny, les tatouages ne sont pas permis (une ancienne réglementation avait été mise en place afin d’exclure les yakusas de ces bains). 2 serviettes sont nécessaires, une pour s’essuyer (elle reste dans le casier), et une pour avoir une micro intimité. Apres un décrassage en profondeur, assis sur un tabouret afin d’en enlever toutes les saletés récoltées au Fuji, me voici prêt pour mon sauna, mon bain d’eau froide, ainsi que mes bains extérieurs à 37 et 41 degrés. Ça fait vraiment du bien après toute cette grimpette !

45 minutes plus tard, il est temps pour une petite collation à base de poulet frit (et oui !), de salade de choux (et oui !), de riz (et oui !) et d’une petite soupe miso.

Retour sur Shinjuku à 17h après une longue discussion musique/graphisme/économie/auto-entreprise entre Romain et Tony…. Impossible de les arrêter !

La journée se termine par une petite douche a l’hôtel et une promenade entre Shibuya, Gaiemmae et Roppongi afin d’entrapercevoir la fin d’un feu d’artifice et le quartier des sorties club/karaoké.

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KYOTO

De retour à Tokyo pour une petite journée, un dernier parc et un peu de repos, nous prenons ensuite le train express pour Kyoto : ultra confort, 2h30 de trajet, de la place pour les sacs, pour les jambes, entretien impeccable (il faut dire que les femmes de ménage sont passées changer tous les appui-têtes et ont tourné l’ensemble des sièges pour qu’ils soient dans le sens de la marche !), prix excessif (il fallait un point négatif). Nous voilà à Kyoto !!!!!

L’hostel est à nouveau très chouette, assez zen, grands espaces communs, chambre minuscule (suffisant pour ce qu’on en fait…), douches spacieuses, toit terrasse, climatisation, et, et, et happy hour entre 19 et 20h (ce qui est très agréable après les longues journées de visite !).

Bien que très grande, la ville nous apparait plus calme, plus rurale. Elle compte plus de 1000 temples, dont bon nombre sont immenses et connus des touristes comme Ginkakuji temple, Heian Jingu Shrine, Golden Pavilion, Ryanji temple, Nishi  Hongwanji (ou l’enseignement de la terre pure : rendre chacun capable de vivre pleinement, en prenant conscience à la fois des limites et des potentialités de notre  monde et ainsi atteindre le Bonheur-dans cette vie. Je vous laisse méditer…) et tant d’autres. Nous tenons un bon rythme et visitons par la même occasion de nombreux jardins attenants. De même que le jardin impérial, qui bien que grand, présente assez peu d’intérêt. La ville regorge par ailleurs de petits temples cachés au coin de petites ruelles, mignonnets, ou les fidèles se rendent plus facilement pour une prière quotidienne.

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Nous retiendrons à Kyoto, à la différence des autres villes du Japon, l’importance de la pierre : le célèbre rectangulaire « Rock garden » et ses 15 pierres, réalisé vers 1500, les sculptures de sable, et la multitude de jardins zen uniquement composés de graviers/sable ratissés et de quelques arbres.

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Nous marchons le long du « Philosophy Path », petit sentier le long du canal qui dessert de nombreux sanctuaires, nous nous promenons dans le Bamboo Path, dans le quartier de Gion (quartier des geishas). Nous découvrons de petites rues escarpées ou l’artisanat est maitre (nous goutons le cidre japonais qui, par la chaleur, nous fait revivre 5 minutes) des canaux et petits ponts de pierre partout dans la ville. Nous traversons aussi des quartiers résidentiels ou nous ne croisons pratiquement personne : les petites maisons à maximum un étage et les minuscules jardins avec un petit circuit d’eau sont très bien entretenus. Les vélos, poussettes et jouets des enfants sont sous le porche. Plus loin vers les extérieurs, nous voyons des rizières, des forets et les monts caractéristiques siglés.

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Une autre découverte sera le Nijo Castle : cet édifice de 1603 a été construit par un shogun (un riche bourgeois) afin de démontrer sa puissance face à l’empereur. Il s’agit donc d’en mettre plein la vue : bon, on n’a pas pu s’empêcher de la comparer à Versailles. Ce n’est pas la même culture. J

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Nous parvenons à joindre tous ces lieux grâce à notre pass de bus journalier, transport le plus commun et commode à Kyoto (et climatisé, hihi !), ce qui permet à mon genou de récupérer de la descente du Mont Fuji.

 

Un autre moyen de transport, que nous n’avons pas teste : le v’là que je te tire et que je suis très costaud. Les pauvres, je me demande encore comment ils font !

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Nous visitons bien évidemment l’hyper-centre et ses ruelles couvertes, ou le shopping est roi, j’achète un Yukata. Nous déjeunons au Food Market, je mange même des sushis.

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OSAKA

Après 4 jours à Kyoto, et un dernier gouter/apéro bière avec Antoch et Alexia, nous partons pour Osaka, en JR Line (sorte de RER). Nous arrivons donc très rapidement. En revanche, impossible de trouver un distributeur qui accepte notre carte bleue, donc pas de liquide. Et, en fait, impossible de trouver un resto ouvert ou qui accepte notre paiement par carte. Résultat : au dodo !

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Nous avons peu de temps à consacrer à cette ville marchande. Nous choisissons donc quelques sites avec la jeune fille de l’hôtel. Nous montons sur la colline voir le château : plus impressionnant que son homologue à Kyoto et sa position en hauteur donne une belle vue sur la ville. A la base en granit, le château est aujourd’hui en béton (depuis1930) et a été restaure pour la dernière fois en 1997. Il nous apparait donc en bonne forme.

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Nous marchons ensuite le long des rivières Dojimagawa et Tosaborigawa pour voir le mélange entre les architectures anciennes du Central Public Hall, de la library et les architectures modernes du musée des sciences, des hautes tours de verre…

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Nous prenons le « new tram » pour avoir une vue sur le port d’Osaka, l’Universal studio, la grande roue, etc. et  nous rentrons enfin a la maison.

Les découvertes culinaires prévues à Osaka n’auront pu être exhaussées : décidément. Une pluie d’orage s’abattant sur nous, dans la panique et sous des torrents d’eau, nous ne trouvons pas le restaurant conseillé pour gouter les fameux Okonomiyaki (japanese pancakes). Nous nous retrouvons à Macdo. Si ça intéresse quelqu’un, sachez que c’est la même chose qu’en France J

Le lendemain matin, en route pour l’Inde !

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JAPANESE PEOPLE

 

Les japonais sont des êtres tout à fait curieux. Une espèce en voie de disparition je pense… J Ils sont animés par un profond respect de l’autre, par des politesses habituelles parfois excessives et par une gentillesse qui ferait peur à un British ! :)

Un exemple, de nos yeux vus : quand un client quitte un magasin (d’autant plus si il vient de faire un achat important), le commerçant le salue en se courbant (c’est-à-dire qu’il est plié en 2 !) et maintient sa position jusqu’à ce que le client ait tourné au coin de la rue ! Ce qui peut durer quelques minutes ! C’est troublant…

Allez, une autre : Romain entre dans une banque pour poser une question : tout le monde se lève et se courbe pour lui dire bonjour (soit environ 10 personnes). Il obtient sa réponse et s’en va. Tout le monde se lève et se courbe pour lui dire au revoir (soit environ 10 personnes). J

Nous avons aussi remarqué que le vol ne semble pas exister (nous avons quand même trouvé un japonais, ayant apparemment finit tardivement sa soirée, avec son téléphone et son portefeuille en évidence qui dormait profondément en pleine rue : personne ne l’a dépouillé), ni même le stress et les bousculades dans les transports en commun (le bus n’est jamais plein, ils attendent le suivant). Ils ne se mettent pas dans des situations délicates, et préfèrent suivre leur stricte éducation, qui je pense, leur apporte confort et bien-être.

Bien qu’il n’y ait pas de poubelles (ou pratiquement pas, à part pour recycler les bouteilles plastiques), les rues sont propres (il est interdit de fumer dans la rue). Les jardins bien entretenus. Le bien-être est le maitre mot : manger sain, dans un corps sain et un environnement sain. Avec au passage, un petit massage (pourquoi s’en priver ?) hebdomadaire.

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Les japonais sont aussi très spirituels. Ils n’hésitent pas à enlever leur soulier en entrant dans un temple, pour faire une petite offrande et émettre une prière.

De nombreux japonais maintiennent la tradition de l’habillement et revêtant des Yukata (comme si on s’habillait 1er empire à Paris J ) : japonais des générations précédentes certes mais aussi de très jeunes couples (genre 20 ans). Dans un autre registre, quelques jeunes filles s’habillent aussi comme dans les mangas : ultra maquillées, ultra perruquées, ultra minijupées ! Ou d’autres se déguisent en geisha (préparation maquillage et coiffure durant 3 ou 4 heures) et moyennant paiement supplémentaire, peuvent se promener ainsi dans la rue pendant 15 minutes pour attirer les objectifs des touristes !

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En ce qui concerne les anecdotes, il existe très peu de cafés vendant de l’alcool et il est même difficile voire impossible d’en trouver un ouvert l’après-midi. Les bars que nous testons le soir nous sont privatisés (ce n’est pas vraiment voulu, mais les clients sont rares, surtout en semaine). Nous pouvons choisir notre musique et nous rions avec le propriétaire rockeur, qui, avec ses 60 ans bien tapé, n’en parait que 40 !

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Nous avons eu la chance de croiser 2 geishas qui raccompagnaient leur client, vers 1h du matin. Impossible de les prendre en photo tout en restant discret, mais nous sommes contents d’avoir ce souvenir en tête.

 

 

 

 

 

 

 

 

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